Aprés la bataille...

« Dépêchez-vous bande de cafard ! Nous perdons de la vitesse et un temps précieux ! »
cria le Capitaine Red en zigzagant entre ses hommes.

Il ne finissait pas de courir partout, de donner des ordres à tout le monde et surtout à trouver le moindre petit truc qui clochait. (A vrai dire il trouvait à tout le monde quelque chose qui n’allait pas, même si c’était une chose complètement… débile.) Le capitaine avait fière allure, la poitrine bien gonflée, le tricorne mis comme il fallait sur sa tête ainsi que sa veste posée soigneusement sur ses épaules.

Ses yeux se posèrent sur un matelot, il était torse nu et semblait perdu au milieu de tout se remue ménage. Le capitaine ne bougeait pas et le regardait d’un regard meurtrier, sa main posée sur son pistolet. La recrue en mit du temps pour s’apercevoir que son capitaine exigeait qu’il se bouge un peu le derrière pour aider les autres à courir partout. (Car c’était un peu ce qu’ils faisaient.) Qui pouvait résister à un tel regard ? L’homme fit demi tour et se dirigea vers la barre, il leva les yeux vers le ciel et grimpa aux cordages pour rejoindre le nid de pic. Pourquoi faire ? Allons donc, pour observer l’horizon ! Dès la mise en mouvement de son matelot, Red fit un sourire satisfait suivit d’un petit soupire jouissif. Il fit lui aussi demi tour… un demi tour qui lui fit hausser les sourcils lorsqu’il fixa un matelot paniquer juste devant lui, tout prêt du balstinguage. Le capitaine roula des yeux. Indigné, il se dirigea vers l’homme.

« Voyons voir l’étendue des dégâts… » murmura t-il tout en marchant de son pas habituellement branlant.

Une fois arrivé et après avoir observé et fait trembler le moussaillons de peur, Thomas Red, le Capitaine Red, recula et fit une jolie révérence en tournant trois fois son bras droit devant lui. Une fois remis en posture droite, et une fois que presque tout l’équipage c’était agglutiné autour de la scène, le capitaine parla avec un petit sourire aux lèvres :

« Magnifique nœud de chaise, monsieur Tonks ! Cependant… ce n’est pas un nœud de chaise qu’il faut faire pour accrocher se genre de chose. »

A présent tout l’équipage était sur les nerfs, bien sur il y en avait toujours qui chuchotaient des sottises un peu plus loin, le capitaine faisait semblant de ne rien entendre alors qu’il entendait tout, mais le plus mal en point dans cette histoire était celui qui avait fait se nœud de chaise qui ne plaisait pas du tout au capitaine, alors que ce nœud était très bien, vraiment ! Pourtant ce jeune homme croyait avoir fait une vrai de vrai pagaille alors qu'il avait fait un jolie noeud de chaise... le monde est cruel. Le capitaine, trouvant se silence trop long, fronça alors les sourcils et s’acharna sur se nœud de chaise, et tout en le détachant furieusement, il disait :

« Ce nœud n’est ni comme il faut, ni convenable ; ni acceptable, ni adéquate. Tout bonnement : une abomination ! »

Puis regardant les autres qui, eux, regardaient la scène ; il montra du doigt ce nœud qui n’en était plus un et cria :

« Et vous, prenez en de la graine et regardez ce que je fait aux verres de terre qui crées… des abominations comme celle-ci ! »

C’est la qu’il planta sa pauvre épée, qui était toute propre, dans le ventre de son verre de terre d’interlocuteur. Puis il posa sa tête sur son épaule et lui murmura :

« C’est ce genre de noeud qui ont faillis nous perdre ! »

Il retira son épée et regarda son matelot tomber sur le plancher du navire qui allait bientôt devenir rouge par sa faute, mais le capitaine ne pensait pas encore à ce pauvre plancher et à ce qu’il allait faire à ce maudit corps qui aurait taché le beau sol de son navire adoré car il était beaucoup trop occupé à essuyer son épée sur le bord du navire.

« Nous avons perdu de la vitesse et un temps précieux les amis ! Comme dit le proverbe : ‘Personne ne peux rattraper le temps perdu’… EST CE QUE VOUS ME COMPRENEZ ??? »

Et tous en cœur répondirent « Oui capitaine ! » avant de continuer à écouter le charabias de ce fameux capitaine...

« Vous comprenez ?... et bien vous allez me recommencer tout sa, et depuis le début ! Et j’espère que sa vous servira de leçon !... Le calme plat Monsieur Twigg, sa énerve tout l’équipage… Je n’ai de sympathie pour aucun de vous bande d’asticots, ni même la patience de prétendre le contraire ! »

La Rose Noire, magnifique bateau, anciennement propiétée de la Compagnie des Indes, joyaux des Caraibes, et légende des sept mers, naviguait ainsi sur les eaux cristallines au large de Maracaibo.
Ses voiles noires gonflées par la petite brise qui poussait lentement la légére frégate et tout ce beau monde qui s'affairait pour la nettoyer, astiquer, réparer et la mettre au petits soins, pour le grand bonheur de son Capitaine, épris d'amour pour son navire.

Un autre de ses matelots ne fessait rien, il était planté derrière un mat, immobile, les yeux grand ouvert. Perdu ? Non il avait l’habitude de travailler sur un navire, mais ce jeune homme, fraîchement engagé parmi l’équipage, venait d’essuyer sa première bataille navale. Il était couvert de sang, son sabre, non aiguisé, venait d’ôter des vies… Mais il est parvenu à rester envie, il était désormais un vrai pirate. Tony ! Tony qu’on l’appelait, sauf le capitaine, qui lui trouvait toujours un surnom étrange. C’est à ce moment Que Red transperça le corps d’un pauvre homme. Cependant Tony ne paraissait nullement choqué, il avait sans doute vu déjà trop d’horreur ce jour-ci…

Il était chanceux, le capitaine n’avait pas remarqué son inactivité, sans quoi ce jeune pirate ne serait certainement plus sur ce bateau. Le destin en voulu autrement.
Quelques minutes plus tard, Tony reprit ses esprit, rangea son arme, et aida du mieux qu’il pouvait. Il était ‘une grand utilité car il était très agile et rapide, pour monter là haut c’est l’idéal.

Le soleil commençait à se coucher, ce qui signifiait, que Tony était depuis maintenant une entière sur la Rose. Et il s’y sentait bizarrement très bien. Cela fait pas mal d’années qu’il ne c’était sentit si bien ! On l’avait accueillit, soigné et formé. Il fessait partit de la « famille » désormais. Il c’était attaché avec le vieux artilleur, qui l’avait pris sous son aille, et l’aidait à s’intégrer. Car les pirates sont méfiants ! Mais une fois que leur confiance est gagnée, ils seront toujours là pour vous. Et malheur à celui qui trahit cette confiance.

Le jeune Selkirk respectait le capitaine Red, il ne le craignait pas. Il le regardait commander ce magnifique navire, d’une main de maître ! Il se disait qu’il avait beaucoup de chance d’être sous ses ordres. Fou ? Non, peut-être lucide !
La nuit était désormais totale, mais la frégate était à quai afin de vendre le butin de l’après-midi, et de recharger les cales en Rhum !
Tony tout sourire, s’apprêtait à descendre afin de visiter le port…

« Et toi ! Le demi-tonneau ! Vient là ! » Ordonna Thomas Red.
« Oui chef ? » répondit Tony n regardant le capitaine droit dans les yeux.
« Ou comptais-tu aller ? »
« A terre… »
« Oh non mon p’tit ! » Le capitaine prit une lampe à huile, et la posa sur le planché et ajouta :
« Tu vois cette tâche de sang ? Elle gâche la magnificence de mon vaisseau ! Prends ce sceau et nettoie ! »
« Mais chef, n’ai-je pas le droit d’aller à la taverne du port comme les autres ? »
« Non toi tu restes à bord ! »
Tony ne discuta pas d’avantage, et se mit au nettoyage. Il comptait bien aller s’amuser même s’il fallait défier les ordres… Mais il n’osa pas, après tout si ce capitaine ne l’avait pas récupérer sur la Rose noire, il serait une corde autour du coup. Alors il récura en silence.
Tard dans la nuit, ou tôt le matin, le vieux lui ramena une bouteille de bon rhum. Cependant le capitaine ne l’entendait pas de cette oreille. Il lui refusa.
« Il travail ! »
« Chef un grand homme m’a dit : « Aussi rempli que soit ton existence il y aura toujours de la place pour un petit peu de rhum. » »

Le Capitaine Red avait passé la nuit à la tevene avec son équipage. Il avait provoqué une baguarre, assomé le tavernier lorqu'il avait refusé de lui reservir du rhum et utilisé de ses charmes avec deux ou trois filles, qui ne resisterent guere au charme fou qu'exerce tout bon capitaine pirate...enfin presque tous, car Hector ne devait pas etre aussi doué avec les dames...
Hector était une vieille connaissance de Red, un capitaine grincheux, à l'humour cynique et au charme...douteux, que la plus part des gens conaissaient sous le nom de Barbossa. Aucun pirate 'était aussi resistant que lui...sauf peut etre Gros Louis...

Il arriva donc au port, et s'enchemina vers les quais, le pas titubant, une bouteille de rhum à la main se balançant de gauche à droite à chaque pas, menaçant de s'ecrouler à n'importe quel moment.

"15 matelots sur le coffre du mort. Yo Ho! Et une bouteille de rhum!" chantonnait-il

Il avait laissé son tricorne dans sa cabine, tout comme sa longue veste noire. En effet il faisait bien trop chaud cette nuit là, et il savait qu'il portait malheur d'entrer dans une taverne le chapeau sur la tète, et comme tut bon pirate, Red respectait les superstition, tout en les considerant comme des vieilles balivernes.

Arrivé à la bitte ou était amarré son navire, il s'arreta et regarda longuement son batiment...
Les femmes étaient comme des aimants, qui attiraient son corp de métal, mais aucune n'eut jamais son coeur. Car celui ci lui était devoué à elle, à la prunelle de ses yeux, la Rose Noire.
Rien n'était plus important à ses yeux que son navire, il y tenait plus qu'à sa vie...C'était tout pour lui, sa fierté, son bonheur...sa liberté.

Il leva sa bouteile, en regardat amoureusement son navire et dit, d'une voix douce:

"A la tienne ma beauté"
Il porta ensuite le goulot à ses levres et bu une longue gorgée du liquide ambré et spiriteux qu'elle contenait.

Ses pas firent trembler la passerelle, lorsqu'il monta sur la Rose Noire, aprés avoir jeté sa bouteille vide à l'eau. Il continuait à chantonner sa chanson, en passant sa main sur le bois noir de son bateau, en suivant les fines décorations d'ebéne des doigts.
Il resta là, le mains sur le bois, écoutant la houle se briser contre les rochers, et une lontaine muette annonçant la venue du soleil. Au silence marin (qui n'est pas du tout un silence, croyez moi), s'ajouta bientot un crissement étranger.
Le Capitaine ouvrit soudainement les yeux, arquant un sourcil
"Quel est ce bruit qui vient deranger mon repos?" sembla-t il dire au navire même
Il tourna sur lui même cherchant la source ce tapage fremisant...et il le trouva.

Un matelot était prostré, brosse à la main et sceau aux cotés, et il frottait tranquillement le bois, qui semblait maculé d'une étrange tache pourpre.

"La Grenouille! Nuque d'andouille! Que fais-tu ici? Ne vois-tu point qu'avec tontapage nocturne tu reveille muettes et poissons???" dit le Red qui s'etait aproché de l'interpellé

"Mais Capitaine, vous m'avez dit vous même de nettoyer cette tache de sang!" dit le matelot sur la defensive

"De sang? Quel sang??" repondit Red en fronçant les sourcils, avant que sur son visage une expression d'épouvante apparut
"Du sang??? Mon navire saigne??!!" s'exclama-t il, avant de se jeter au sol, tatant le bois et en appuiant l'oreille contre les planches, comme si il croiait pouvoir entendre le bateau se plaindre.

"Euh...nan Capitaine, c'est le sang de la Moule, que vous avez passé par dessus bord" dit la Grenouille en regardant etrangement le Capitaine.

Celui ci se leva lentement, en regardant bizarrement le jeune pirate, la bouche entrouverte.

"Ah bon? Tant mieux, je ne l'ais jamais vraiment aimé celui là...il n'arretait pas de finir les petits pois au diner." conclua-t il d'un haussement d'épaules.

Il regarda longueùment le jeune homme, s'affarer avec sa brosse, pendant que lui était assit sur le rebord du bateau...et oui sa a du bon d'etre Capitaine!

"Fiston, tu n'est pas allé à la Taverne?"

Le matelots fit non de la tète, toute e frottant les planches

"Donc tu es resté ici toute la nuit....Remarque la tache est partie au moin, tu peu t'arreter." dit le capiaine en souriant

Le matelots se levant, grimaçant et se touchant le dos, puis s'assit lui même à coté du Capitaine.
Red le regarda en oblique, puis il fouilla dans son pantalon et en sortit deux petites bouteilles de rhum. Il en tendit une à son subordonné, avant d'arracher le bouchon de liege avec ses dents

Complètement allumé ! Un peu comme Tony après tout, c’est pour cela qu’au fond, le petiot se sentait très allése à ses côtés. Il s’assit auprès de son patron, et prena étonnement la bouteille que ce même capitane lui avait refusé quelques heures auparavant.

** Sans doute l’alcool l’adouci… **

« Merci bien capitaine… »

Puis le pirate déboucha soigneusement son rhum avant d’en prendre une grande gorgée.

« Ah, ça fait du bien ! »

Le capitaine, apparemment très saoul entama une chanson, il criait du plus fort qu’il le pouvait encore. Chanter est un grand mot, le rythme n’était pas vraiment dans sa peau…

« Tu n’as pas vu !!! Comme elle est belle !!! La rose noire ! lalalala…Hic ! »

Il demanda même à Tony de l’accompagner, mais ce dernier vit deux jeunes demoiselles sur les quais…

« Désolé capitaine, je suis déjà assez ridicule avec ses habits. »

Mais Thomas Red, s’écroula, et s’endormit lourdement. Tony en profita pour lui piquer sa bouteille, puis ayant sans doute pitié de ce capitaine à moitié affalé sur un canon. Que penserait l’équipage en le voyant ainsi ? Il l’emmena alors dans sa cabine. Le jeune pirate le prit par les bras et commença à le tirer…

« Et bien… Il n’aime pas que boire ! »

Il le traina ainsi jusqu’aux lit du capitaine. C’était la première fois pour Tony qu’il accédait dans cette pièce, Red n’aimait qu’on y pénètre. La cabine était décorée de souvenir, de toutes ses campagnes. Il y avait même sur le bureau, un journal de bord. La grenouille hésita quelques instants, il se retourna en direction du Capitaine, qui ronflait fortement… Il prit sa respiration et ouvrit la première page.

Citation :: « Et sale rat ! Baleine des océans ! Ferme immédiatement ce livre avant que je vienne t’égorger ! Ah fait attention ! Si tu lis une seule ligne de ce qu’il y a des les pages suivantes, je le saurais alors n’essaies même pas ! »

Selkirk ne pu s’empêcher rire un petit peu, il reconnaissait bien là son capitaine, à croire que tous les pirates sont fou… Mais sagement, il décida de refermer le livre, c’est son histoire, elle lui est personnelle, on doit la respecter, et ceci Tony l’avait compris. Il referma la porte et alla sur le pont, réceptionner les matelots qui arrivaient tous plus ou moins dépravé.

Tard dans la matinée le capitaine sortit de sa cabine, il se tenait la tête,

« Gueule de bois chef ? » Lance le jeune pirate, avec un sourire aux lèvres.

Red ne répondit que par un petit grognement qui en disait long. Thomas s’assit prés d’un bord de la frégate, et se tenait toujours la tête en râlant.

« Un petit bain dans la mer fraîche vous ferai sans doute du bien, on a besoin que vous ayez tous vous esprits chef, la marine française à eu vent de notre pillage d’hier. »

Alors Tony s’avança vers Red, et le poussa légèrement, il n’en fallait pas plus pour que le capitaine, pas en équilibre douteux, tombe par-dessus bord. Immédiatement le capitaine se mis à hurler, insultant, menaçant.

« A vous voilà enfin réveillé ! »

Il lui lança une corde, pour le faire revenir sur son navire. Rouge de colère Thomas Red essaya d’attraper Tony pour le ruer de coups, mais le jeune courait vte, et le vieux trainait la patte, après une petite course sur tout le bateau, le capitaine, s’arrêta épuisé.

« Voilà un bonne exercice dès le matin chef ! En plus cela sèche vos habits ! »

Cette phrase redonna de la rage à Red qui se remit à poursuivre son matelot.

« Chef nous n’allons pas nous fâcher pour si peu ? Vous le savez ! JE VOUS AIME ! »

Dit-il tout en riant, le bras en l’air, d’un ton solennel ! Tout en continuant à semer son capitaine, Tony ajouta :

« Mais j’aimerais savoir pourquoi la grenouille ? A cause de mes origines ? Parce que cet animal, est assez… hum… Ridicule non ? Et vous vous avez un surnom ? »

Spoiler:

Red nageait aux cotés du navire, crachotant et lançant des jurons, l'eau de mer qui lui piquait les yeux le rendait encore plus irrité

"A l'assasin! Au voleur! A moi, à l'aide!" criait il en se debattant dans l'eau "Restez pas là planté comme des pieux, bande de bigorneaux abrutis! Jetez moi une corde!"

Les pirates se regarderent dans les yeux et s'empresserent de trouver quelque chose pour tirer le Capitaine de l'eau. Un vieil homme arriva en criant, ajustant une corde sur une poulie du mat central.
Red fut donc projeté hors de l'eau, grace au bout de stoppe, tirée par une dizaine de matelots.

Il survola le pont, eclaboussant les curieux postés au bord du navire d'eau de mer, avant de retomber assis sur le plancher de bois.

"Hé ben, j'ai failli attendre" marmonna-t il, avant de remercier un jeune mousse, qui lui apportait son tricorne.

Il enfonça son chapeau sur le crane et dégaina son épée

"Sale verre de terre, t'es ou?" cria-t il en tournant sur lui même pour chercher la Grenouille

Il le trouva et se roua sa poursuite, le coursant sur tout le pont, deversant un flot continu d'injures et des noms d'oiseaux pas trés poli.

"Espece de merlan puant! Sale chien galeux viens ici que je t'egorge! Que je t'étripe!!!" scandait-il en faisant des moulinets avec son sabre au pieds du grand mât, ou s'etait refugié le jeune pirate
"Alé mon petit descend! C'est dans la nature, le plus fort tue le plus faible! Descend!"

Le matelot grimpait dans les cordages comme un singe, mais, par sa grande mégarde, il mit la cheville dans un noeud de chaise (nan le même noeud de chaise?), qui se resserat autour de son pied, bloquant le pauvre malheureux

Avec un large sourire, Red sortit son pistolet et cria "Bon si t'es pas descendu à trois, je te tire dessus comme un vugaire pigeon!" et il chargea son arme

Le pauvre matelot, prit de panique, s'affara autour de son pied, en essayant de se detancher et de sauver ses fesse d'une balle...perdue du Capitaine. On aurait une souris qui essayait de s'echapper aux griffes du gros vilan gros minet...

"TROIS!" cria Red avant de tirer juste à coté de sa cible humain, et coupa net une corde, ce qui precipita le matelots vers le pont, à une vitesse allucinante

Se crashera ou se crashera pas?A suspense!...Nan quand même pas, je vais pas tacher mon bateau avec du sang de grenouille...

En effet le matelot s'arreta net à un metre du sol, pendu par la cheville, ses cheveux chatains lui tombant sur le visage. La Grenouille agitait ses bras, en criant qu'on le détache:

"Je veux etre detaché! C'est de la torture! C'est puni par la Code des Pirates!!!" gemissait-il

Red s'aprocha de lui et sans dire un mot, lui décocha un coup de poing fénomenal, qui le fit balancer de gauche à droite du navire comme une pendule.

"Sa t'aprendra à profiter de moi quand je suis encore sous l'effet de l'acool, espece de crabbe manipulateur!" cria le Capitaine en retournant à la dunette, pour preparer le départ du batiment

Il posa donc ses mains sur le gouvernail et un des mousses lui aporterent son manteau noir, decoré de fils d'or, qu'il posa sur ses épaules, à le maniere d'une cape. Enfin il cria au Maitre d'Equipage:

"Monsieur Copt choquez les voiles! En avant toute, je veux du mouvement du mouvement! Tous à vos postes! Et qu'on me décroche ce pitre de là, avant que je n'ai le mal de mer à le voir se balancer comme ça! Hep toi là, va me chercher une bouteille de rhum..."

Tony c’était fait piéger bêtement. De plus, malgré les vieux muscles, et peu visibles de Red ainsi que sa petite taille, il avait néanmoins réussit à faire assez mal au jeune moussaillon. Mais après que deux autres matelots l’eussent détaché, il se releva toujours son sourire de gaîté accroché au coin de sa bouche. Car au fond, il avait gagné, oui ! Le capitaine avait bien retrouvé tous ses esprits, et également son caractère de vieux bougre, rude et mal léché. Il était content de lui, il s’assit alors, une pomme dans la main gauche, et regarda l’équipage s’activer pour faire quitter la fleur de son attache.

Quand les voiles commencèrent à ce gonfler, et que le navire s’avança sur les flots bleu transparents, c’est alors que Selkirk se leva soudainement, croqua son fruit et le garda planté dans ses dents, afin d’avoir les mains libre pour monter aux cordages du mât principal.

Il grimpa jusqu’au perchoir. Il aimait s’y retrouver seul pour se plonger dans ses pensées. Il regardait à présent le petit port s’éloigner et disparaître tout doucement. Puis il contemplait ce ciel, qui était si clair, si bleu, si beau pour lui, et qui se reflétait parfaitement dans ses yeux vert rempli d’enthousiasme. Un air de naïveté s’en dégageait.

Mais à chaque fois, ses mauvais souvenirs revenaient à la surface, il se rendit compte, qu’il ne possédait rien, même pas son sabre, encore moins son pantalon… Il était seul, sans attache, c’était sans doute ça, la liberté ? Sans attache, enfin sauf peut-être ses hommes en bas, si brute, si grossier, mais si naturel et généreux. Il revint à la réalité, quand un oiseau s’écrasa violement en haut du mât, à quelques pouces de la tête du jeune rêveur. Le pauvre animal, n’avait survécu. Alors Selkirk jeta le cadavre sur son capitaine qui fut en pleine concentration, à la barre.

« Chef ! Pour le déjeuner ! » cria t-il en plaisantant.

A la surprise de tous le capitaine Red ne se mit pas en rogne, il remercia même Tony…

Le bateau naviguait tranquillement. Une bonne ambiance régnait anormalement sur le vaisseau, pour une fois que Thomas n’était en train de crier à tout va, et de répendre sa mauvaise humeur. Ce n’était pas plus mal, car les matelots travaillaient même mieux !

La grenouille s’allongea, et commença à siffloter l’hymne des pirates, ce qui provoque l’engouement général, et tous l’équipage se mit à chanter. Quelle belle journée qui s’annonçait là.

« Au fait capitaine, vous n’avez pas répondu tantôt à mes questions ? Ne seriez vous pas un peu pudique vous ? »

Etrangement, Red ne répondit pas…

Le voyage continua ainsi durant plusieurs paisibles heures. Jusqu’au moment où Tony aperçu au loin, une petit île, où s’y dégageait un peu de fumée.

« Ile en vue ! Droit devant ! »

Le vieil artilleur s’empressa d’aller chercher la carte,

« Capitaine, elle n’est pas sur la carte ! »

Red ordonna qu’on s’en approche, et qu’il faille aller l’explorer. Alors Selkirk, descendit en vitesse de son perchoir, et prépara les barques. La rose jeta l’ancre à quelques centaines de pieds de la mystérieuse île. Avec une longue vue l’hyperactif Tony, remarqua un tricorne abandonner sur la plage. L’île était assez petite, il y avait juste en son centre un petit bosquet d’arbres exotiques. Tout était pret pour débarquer...

Mais le Capitaine changea soudain d'avis. Une ile deserte qui n'est pas signalée sur aucune carte...c'est louche.
Il ordonna au maitre d'équipage de remonter les canots et de continuer le voyage...ils devayent mettre au sur le butin qu'ils avayent ammasé lors de leurs deux derniers raids sur des ports espagnols.
L'équipage se remit alors au travail, et bientôt l'ile ne fut plus qu'un point à l'horizon.

Le soleil était haut, et pour s'encourager au travail, les pirates chantaient à haute voix des chansons joyeuses, qui parlaient d'aventure, de trésors...et de liberté.
Red, quant à lui, restait à la barre, pour surveiller le car du batiment, qui filait alors à une grande vitesse, grace à toute sa voilure, gonflée par un vent arriere qui était apparut soudainement...

"Monsieur Copt!" cria le capitaine, au maitre d'équipage, qui s'occupait avec un petit groupe de matelots de récoudre des filets de peche, "Degraissez les bouches des canons, et verifiez les tonneau de poudre!"

"Capitaine, une voile à l'horizon?" demanda intrigué le vieux pirate

"Non mais mon instinct me dit que bientôt nous aurons besoin de tout ça..." repondit le Capitaine Red, en réniflant bruyament

Un des matelots, se tourna vers Copt et lui chuchotta:

"Le Capitaine est vraiment fou..." mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase, car le maitre d'équipage lui donna une grande claque derriere la nuque "Aïe! Pourquoi t'a fait ça???"

"Ne redit plus jamais ça! Le Capitaine n'est pas fou! Tu ne sais rien sur lui? Le Capitaine Red! Une legende vivante! C'est un pirate un vrai..." lui dit le vieux, en fronçant les sourcils

Le bateau filait comme une fléche sur l'eau, soulevant des nué de goutelettes scintillantes, qui s'éparpillaient des vagues qui s'écrasaient contre la coque. Rien n'aparaissait l'horizon...mais soudain

"Capitaine, voile à babord!" cria le vigie

[--->Les Batailles Navales<---]